Et si l’architecture pouvait défier les lois de la gravité ? Victor Enrich a tenté le pari

Il y a des bâtiments comme le gratte-ciel le plus fin de New York qui semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction, mais sont pourtant bel et bien réels. Le photographe autodidacte Victor Enrich lui, a décidé de laisser libre court à son imagination : sur ses clichés, il déforme les créations d’architectes à l’extrême et fait fi de toutes les règles, y compris celles de la gravité.

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Victor Enrich, adepte de 3D et photographe autodidacte

 Victor Enrich est originaire de Barcelone. Il étudie d’abord l’architecture dans les années 1990, mais se découvre en parallèle de cette formation une passion pour la photographie.

Il devient ensuite illustrateur spécialisé dans la 3D, à son compte.

En mêlant ces différents centres d’intérêts, il en vient à ces clichés dans lesquels il réinterprète l’urbanisme. On y découvre des villes du monde entier, principalement Barcelone, Riga et Tel Aviv, où Victor Enrich a vécu un temps.



Les architectes d’aujourd’hui préfèrent-ils le style au côté pratique ?

 Il détruit, ajoute, transforme, tord, plie et fait fondre espaces et bâtiments. Le résultat est surréaliste, et inspirera, selon les spectateurs, rêve ou cauchemar.



Pour Victor Enrich, il s’agirait d’évoquer « l’absurdité de la forme architecturale ». Il n’hésite pas à travailler les images d’un même bâtiment de différentes formes pour témoigner et copier l’excentricité de certains architectes, qui n’hésiteraient plus à privilégier la forme sur le fonds, la « partie sculpturale » sur la praticité d’un immeuble…